Irulegi Irratia

II-003b

  • Fichier: II-003b
  • Fragment: A01
  • Duration: 00:00:00 - 00:47:20
  • Thčmes: lessive , eau , mĂ©tiers: pâturage , alimentation: fromage
  • Sommaire: PrĂ©sentation : Des femmes ont aussi travaillĂ© comme bergères dans les montagnes du Pays basque. (02:45") Elle a Ă©tĂ© bergère Ă  partir de 1933. Son mari Ă©tait d´Amezketa mais il Ă©tait berger ici. Elle resta quatre ans en AmĂ©rique et quand elle revint, elle acheta les brebis. Elle eut trois fils. Pourtant, elle a passĂ© quarante huit ans Ă  Irupil en tant que bergère. Ils montaient les vivres grâce aux mulets. Le passage du mulet aux boeufs. Elle s´occupait de la traite des brebis. A deux, ils trayaient soixante dix brebis et faisaient cinq fromages, quatre le matin et un autre le soir. Ils n´avaient mĂŞme pas d´eau dans la cabane. Ils avaient la voiture et amenaient l´eau dans des bidons. Quand il pleuvait, ils recueillaient l´eau Ă  l´aide d´un long morceau de bois. Autrement, pour faire la lessive, ils prenaient le mulet, lui mettaient un bidon de chaque cĂ´tĂ© et allaient en voiture. Ensuite, ils envoyaient le mulet tout seul Ă  la cabane et eux restaient avec les brebis. Ils descendaient le fromage et tout le reste avec le mulet. Elle apprit Ă  faire le fromage avec son mari. La diffĂ©rence entre le fromage d´avant et celui d´aujourd´hui (17:30"). (19:25") Cela ne lui coĂ»ta pas d´élever ses enfants. Ils restaient avec plaisir tout seuls Ă  jouer. Pendant la pĂ©riode scolaire, ils restaient avec leur grand-mère Ă  Donibane toute la semaine. Elle restait Ă  la maison tout l´hiver avec les enfants mais en Ă©tĂ©, elle montait toujours Ă  la cabane. En hiver, elle restait Ă  Eiheralarre car c´est lĂ  qu´ils avaient les pâturages. (24.05") Anecdote : son mari tomba malade et elle dut faire tous les travaux. Ils n´eurent jamais d´employĂ© pour faire le travail. Elle est restĂ©e plus d´une fois toute seule avec les brebis. Elle a fait beaucoup de voyages en haut, en bas, mais elle n´a Ă©tĂ© que deux fois sur le mulet, et les deux fois elle est tombĂ©e. Il ne passait pas grand monde en haut d´Irupil. Pour les bergers d´Irupil, les fĂŞtes d´Orbaitz Ă©taient très importantes. Elle a de très bons souvenirs. Tous se connaissaient. Selon elle, bien qu´elle soit une femme, le travail qu´elle fit en tant que bergère Ă©tait du très bon travail. Un de ses fils est devenu berger, d´abord ici et ensuite en AmĂ©rique. Elle ne croit pas qu´aujourd´hui il y ait de jeunes femmes prĂŞtes Ă  vivre de ce mĂ©tier, comme elle la fait elle-mĂŞme. (46.05") Aurevoir.