Irulegi Irratia
II-118a
- Fichier: II-118a
- Fragment: A03
- Duration: 00:11:20 - 00:26:40
- Thčmes:
alimentation: cerises
- Sommaire: Lors d´une bonne année, ils parvinrent à en récolter deux tonnes. Si le cerisier perd sa fleur, il ne donnera pas de fruits. La meilleure année fut 1960. Deux frères cueillaient toute la journée, un employé et le père. Ils commençaient à la moitié ou à la fin mai et terminaient à la fin juin. Ils commençaient très tôt le matin, car l´après-midi on en cueille moins parce qu´on a moins de forces. Cela est très mauvais pour les varices et tous les ans quelqu´un tombait. Ils étaient au somment de l´arbre jusqu´à ce que l´acheteur arrive. Ils faisaient cela pendant un mois. S´il ne pleuvait pas, ils cueillaient. A présent, la cerise a disparu de là -bas. Quand l´année était bonne, cela rapportait beaucoup. Quand c´était l´époque de la cerise, il y avait de l´argent pour tous, ceux qui faisaient la cueillette et les marchands, tous se retrouvaient à l´auberge l´après-midi. On ne traitait pas les cerisiers. Parfois il fallait monter jusqu´à la cîme de l´arbre mais si c´était très difficile, ils les laissaient là -haut sans couper les branches. Ils pliaient les branches et se contorsionnaient avec des échelles et des cordes. Son père faisait des échelles et chacun se débrouillait avec la sienne. La cerise d´Itsasu est bonne mais plus personne ne s´y consacre. Là -bas, les cerises étaient comme le vignoble à Bordeaux.