Satrustegi

SM-001b

  • Fichier: SM-001b
  • Fragment: A03
  • Duration: 00:04:30 - 00:12:20
  • Thčmes: FĂŞtes de NoĂ«l: subilaro
  • Sommaire: A Noel, le vingt-quatre dĂ©cembre au matin, on plaçait deux bĂ»ches des deux cĂ´tĂ©s du feu. Cette braise Ă©tait conservĂ©e toute l´annĂ©e. Tout le monde allait Ă  la messe du soir. Ce que faisait sa grand-mère : avant d´aller Ă  la messe, elle inspectait tous les recoins du feu pour s´assurer qu´il ne restait aucun grain de blĂ©. Au retour de la messe, la première chose qu´elle faisait Ă©tait de regarder s´il y avait quelque grain. Si elle voyait des grains, elle rendait grâce Ă  Dieu car cela signifiait qu´ils auraient du pain toute l´annĂ©e. La bĂ»che de Noel Ă©tait la bĂ»che de "Subilaro", car ce jour lĂ  Ă©tait "Subilaro". Toutes les nuits de l´annĂ©e, ces braises s´amoncelaient au milieu et Ă©taient bien recouvertes. Avec la pelle, on faisait trois croix au-dessus, en disant : "Jainkoak duela parte, aingeruek beste hainbeste eta gaiztoak ez batere" (Que le Seigneur ait sa part, les anges autant, et les mĂ©chants rien du tout). Quand on mettait le pain dans le four, on prononçait la mĂŞme prière. Le jour du Nouvel An, le village donnait du pain, du fromage et du vin Ă  tous ceux qui souhaitaient venir, mais les femmes ne s´y rendaient pas. La veille des Rois, on plaçait sur la table les deux plus beaux plats de la maison, et le doyen mĂ©langeait les cartes tandis que le plus jeune les coupait. Les cartes Ă©taient tirĂ©es dans l´ordre suivant : Dieu, la Vierge Marie, le grand-père, la grand-mère, le père, la mère, et les enfants de l´aĂ®nĂ© au plus jeune. Celui qui sortait le roi des Ă©pĂ©es serait roi cette annĂ©e. Alors, les enfants sortaient dans la rue avec les sonnailles en criant "Vive (le nom de la personne) roi/reine". Le jour suivant, il devait offrir le petit-dĂ©jeuner.