Satrustegi

SM-012a

  • Fichier: SM-012a
  • Fragment: A03
  • Duration: 00:14:10 - 00:27:53
  • Thčmes: sorcellerie
  • Sommaire: (Il parle en castillan) Quand son grand-père tomba malade, ils eurent recours Ă  un remède qu’il fallait laisser quarante nuits Ă  la fenĂŞtre sans le couvrir. Chaque nuit, le remède s’enflammait Ă  la fenĂŞtre. Quand le grand-père mourut, les bĹ“ufs de la ferme s’enfuirent dans la montagne en emportant comme deux fanaux. Ils ne purent retrouver les bĹ“ufs pendant trois jours. Une fille qui souffrait de crises, semble t’il parce qu’elle n’avait pas aidĂ© une femme qui lui demandait des Ĺ“ufs, dit oĂą se trouvaient les bĹ“ufs. Cette fille raconta qu’elle avait vu danser sur le cadavre du grand-père une femme veuve de Otsagabia qui s’était remariĂ©e avec un veuf de Abaurrepea, ainsi que d’autres femmes. Une nuit oĂą il avait neigĂ©, les bĹ“ufs s’enfuirent Ă  nouveau alors qu’ils allaient s’abreuver, et ils les perdirent. La fille, toujours la mĂŞme, leur dit oĂą ils se trouvaient. Des domestiques du village s’en allèrent tirer les lots, et quand ils s’arrĂŞtèrent pour se reposer, la fille, depuis le village, Ă©tait capable de savoir de quoi ils Ă©taient en train de parler. L’un des fils de la femme d’Otsagabia entra au sĂ©minaire, mais il dut en sortir. Un autre fils, qui faisait la ronde pendant les fĂŞtes, devant une maison brisa le loquet de bois du portail de la cour pour ne pas faire de mal Ă  la famille. La grand-mère et la locutrice en croient pas aux sorcières mais tout cela arriva rĂ©ellement. Quand la locutrice Ă©tait au berceau, elle pleurait sans arrĂŞt. Le curĂ© de Garaioa dit qu’ils devaient lui lire les Evangiles. Ils lui lirent alors qu’elle dormait dans le berceau, et elle ne pleura plus.