Inaki Camino

IC-005a

  • Date d'enregistrement: 1986
  • Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
  • Informateur: Dionisio Jamar Sario -Baxterra-.
  • Chercheur: Iñaki Camino
  • Consultation: Libre
  • Publication: Limitée
  • Qualité sonore: Bonne
Cartes Dialectes Cartes
Garaioa
Fragment Duration Sommaire
A09 00:28:26
00:32:43
Il regarde la télévision quand il y a un bon programme. Pour les uns, un bon programme sera une chose et pour les autres, ce sera autre chose. Cela dépend des goûts de chacun. Certains veulent voir des femmes nues, et à eux, leurs parents leur montrèrent que cela devait être donné comme il se doit.
A08 00:25:01
00:28:25
Muletier, gardien de juments, berger, chevrier… A présent de tous ces métiers il ne reste rien, des bergers mais peu. Il n’y a plus de troupeaux. Avant, dans toutes les fermes il y avait un petit troupeau, en été on les rassemblait pour former un grand troupeau et pour ce grand troupeau il y avait un berger ou un chevrier. En hiver, chaque ferme récupérait le sien et s’en occupait, mais maintenant dans les fermes il n’y a plus de jeunes pour s’occuper des troupeaux.
A07 00:22:52
00:25:00
Il n’a pas de permis de conduire, quand il était jeune, il n’y avait pas de voiture. S’il était jeune aujourd’hui, il passerait le permis et il irait là où il veut avec sa voiture.
A06 00:21:43
00:22:51
Les curés disaient toujours comment ils devaient se comporter les uns envers les autres, et ils se respectaient vraiment mutuellement, à présent ce n’est pas ainsi.
A05 00:19:26
00:21:42
Le samedi soir ou le dimanche après-midi, des goûters sont organisés et ils jouent au mus au bar. Maintenant les jeunes vont dans les salles des fêtes en voiture. Quand il était jeune, cela ne se passait pas ainsi. Il n’a pas connu les “ttunttunero” (joueurs de tambour). Quand ses parents étaient jeunes, ils faisaient venir des “ttunttunero” dans les fêtes.
A04 00:15:17
00:19:25
Parler en euskara avec des Biscayens est difficile, ils ne peuvent pas comprendre leur euskara. Les Biscayens non plus ne peuvent pas les comprendre. L’euskara a ceci qu’il change en fonction des endroits, et parfois on ne peut pas se comprendre. Il n’en est pas de même avec le castillan, on le comprend facilement partout. Pour apprendre l’euskara il faut le parler. Celui qui ne l’a pas dans le sang et dans le cœur ne l’assimilera pas.
A03 00:08:49
00:15:16
Quand il commença à aller à l’école, il abandonna l’euskara. Ce qu’il sait il l’a appris avant d’aller à l’école. Il lui est plus facile de s’exprimer en castillan qu’en euskara, parce qu’il ne parle pratiquement jamais en euskara et que, si l’on ne parle pas, on oublie. Dans tous les villages de Aezkoa on parle en castillan. Abaurregaina et Aria sont les villages où l’on parle le plus en euskara. Il y a deux ans, ils mirent sur pied des cours du soir et certains commencèrent à étudier l’euskara, mais pour apprendre il faut du temps, des efforts et la volonté. En France on parle en euskara.
A02 00:07:06
00:08:48
Le plus gros du travail se fait en été : travailler la pomme de terre et faire les foins. En été, ils se lèvent à sept heures, et en hiver à neuf heures. Son travail consiste à s’occuper du bétail.
Piste Duration Écoutez le fichier
IC-005a-A 32:49
Loading the player...