| Cartes | Dialectes | Cartes |
| Abaurregaina/Abaurrea Alta |
| Fragment | Duration | Sommaire |
| B09 | 00:12:30 00:13:13 |
Il y avait deux pensions dans le village. |
| B08 | 00:10:37 00:12:30 |
A l’époque de la guerre ils connurent la famine durant trois ans. On leur donnait du pain rationné. Elle a eu une vie difficile. Mais le plus dur fut l’époque de la guerre. Des soldats vivaient dans le village et ils travaillèrent aussi pour eux. |
| B07 | 00:09:08 00:10:37 |
En plus du pain, à la maison on préparait le chou, les pommes de terre, les salades et les galettes à la farine de mais. Fabrication des galettes : pétrir la farine, en faire des pelotes et en rond, les frapper et les étendre. Avec la spatule on les passe sur le feu. La plupart du temps on les mangeait accompagnées de lait. On faisait plus de pain que de galettes. |
| B06 | 00:08:26 00:09:08 |
L’hiver et la neige. Il y avait de fortes chutes de neige. Ils allaient à quatre ou cinq en file aux bergeries du col pour s’aider mutuellement. |
| B05 | 00:07:00 00:08:26 |
Ils faisaient le pain à la maison et passaient la farine dans le tour et sortaient une poudre plus grossière que la farine avec laquelle ils faisaient des petits pains. Ils étaient servis au goûter avec un bol de lait. Il n’y avait pas d’autre friandise. |
| B04 | 00:06:30 00:07:00 |
Aujourd’hui il faut moins de force qu’avant pour travailler, mais plus d’argent pour les frais. |
| B03 | 00:05:16 00:06:30 |
Il se rendit pour la première fois à Pampelune à cinquante ans pour consulter un médecin. Quand il se maria aussi il alla à Pampelune, mais pour trois jours seulement. |
| B02 | 00:03:51 00:05:16 |
Les enfants du quartier - ceux de quatre ou cinq maisons - se réunissaient pour jouer. Ils circulaient en sacs, "bilintxean", ils faisaient une balançoire avec des troncs. |
| B19 | 00:30:08 00:31:51 |
Pendant sept ans elle n’a pas vu le village. Il est très joli mais il reste très peu de gens. |
| B18 | 00:29:00 00:30:08 |
Ce qu’elle dit à propos de l’hommage. |
| B17 | 00:27:57 00:29:00 |
On commença à planter des pommes de terres quarante ans plus tôt. La vie changea alors. Les terres étaient louées et le kilo de pommes de terre était peu payé. |
| B16 | 00:25:50 00:27:57 |
Les animaux domestiques: ils avaient deux animaux pour porter des charges, pour apporter le bois de la forêt, et transporter le blé. Dans chaque maison il y avait huit ou dix brebis et dans quelques unes il y avait aussi des troupeaux. Ils élevaient et engraissaient des cochons et des poules. Ils n’avaient pas de jument mais ils avaient tellement de terres. |
| B15 | 00:23:10 00:25:50 |
A l’école, le professeur parlait en castillan, bien qu’entre eux ils parlaient en euskara. A l’église tout se faisait en castillan.Elle raconte que Regina chantait et parlait à la radio, mais elle préfère le silence à la radio. |
| B14 | 00:22:23 00:23:10 |
Elle a toujours parlé en euskara, avec ses enfants aussi, mais le père leur parlait en castillan et maintenant les fils comprennent mais il parlent mal l’euskara. |
| B13 | 00:19:00 00:22:23 |
Comment elle vit aujourd’hui et ses maux. Elle évoque aussi sa soeur. Elle apprécie l’hommage qui va lui être rendu, mais elle préfèrerait ne pas souffrir. |
| B12 | 00:17:45 00:19:00 |
Pour bonifier les terres, on prépare des mottes carrées avec la houe. On sèche ces mottes et on fait du bois à brûler. En septembre ou octobre on étend cette poussière sur le champ et on sème le blé. |
| B11 | 00:14:35 00:17:45 |
La modernisation survenue dans l’agriculture. Avant ils regardaient toujours le ciel, de peur que les foins ne se mouillent lorsque le ciel se couvrait. Comment ils récoltaient le blé. On le coupait à la faux et les femmes faisaient des tas et les attachaient six par six, et les transportaient à dos d’animal. On le moulait grâce à deux animaux, puis on le levait et on l’enlevait avec un rateau. On le retournait une nouvelle fois et ensuite on le saisissait et on le levait en l’air. Pour bonifier les champs, on fait des mottes carrées que l’on met à sécher et on fait du bois à brûler. En septembre ou octobre, on étend sur le champ et on sème le blé. |
| B10 | 00:13:13 00:14:35 |
Elles allaient à pied à Aribe. Elles allaient voir leur soeur et faire des commissions. A Aribe il y avait une foire où l’on vendait le bétail. Seuls les hommes s’y rendaient. |
| B01 | 00:00:00 00:03:51 |
Présentation : entretien avec les personnes honorées cette année : Brigida commence. Quand elle était enfant le nombre d’habitants du village était deux fois plus important. On regroupait les vaches, toutes les vaches étaient réunies en deux troupeaux et les enfants les gardaient. Il y avait un maître et les autres, qui avaient une dizaine d’années, allaient l’aider. Ils allaient peu de temps à l’école, jusqu’à douze ans seulement. Ils étaient quatre frères. |
| A09 | 00:21:34 00:22:34 |
Dans sa jeunesse il n’était pas heureux. Ils étaient quatre frères et lorsque sa mère se remaria, ils vécurent avec leur beau-père. |
| A08 | 00:20:45 00:21:34 |
Ils plantaient de l’avoine pour le bétail et du blé pour le pain, ils ramassaient l’herbe, gardaient les brebis. Il y avait souvent des chutes de neige. |
| A07 | 00:19:25 00:20:50 |
Ils firent la route quand il avait quinze ans. Il a toujours vécu au village, car il avait assez avec le travail de la maison. Il se maria à trente trois ans. Les noces étaient célébrées entre gens du village. Du fait qu’ils n’allaient nulle part, ils se mariaient aussi entre cousins, comme leurs parents. |
| A06 | 00:16:32 00:19:25 |
A présent la conversation a lieu avec Kaxiano. Présentation. La vie d’avant était dure. Il fallait tout faire à la main et on faisait beaucoup d’heures. Il a toujours été paysan et éleveur: vaches, juments, chèvres, brebis. Maintenant les gens ne veulent pas ce travail car il leur semble très dur. |
| A04 | 00:15:17 00:16:32 |
Famille: enfants et petits-enfants. Leurs visites. |
| A03 | 00:12:10 00:15:17 |
Elle se maria à vint-six ans. Avant cela elle travailla à Orbaitzeta, en tant que domestique, s’occupant des enfants, faisant du pain, faisant les lessives. Comment se faisait la lessive. Elle travailla aussi durant trois étés à Jaurrieta. |
| A02 | 00:08:00 00:12:10 |
Elles faisaient du fil: bien réparer le fil avec les peignes. On faisait des écheveaux. Il y avait des bâtonnets avec deux ronds aux pointes, et elles étiraient la laine en se servant des deux mains. On utilisait la laine de brebis. Elle apprit en voyant sa mère. Elle faisait des chaussettes, des tricots, des tapis, des chemises, et des caleçons. Jusqu’à l’année dernière elle a continué à travailler pour ceux de la maison. |
| A15 | 00:30:45 00:31:45 |
Cette année également on inaugure le fronton. Les gens invités. |
| A14 | 00:29:59 00:30:45 |
Entretien avec le maire d’Abaurrea Alta: l’hommage aux anciens du village débuta l’année passée. On leur donne une plaque, mais tous ne vont pas au repas. |
| A13 | 00:27:28 00:29:59 |
Avant il y avait deux pensions dans le village. Les jeunes allaient au café, ils buvaient du vin et jouaient aux cartes. Maintenant à Pampelune il ne va plus au bar. En hiver, quand il est à Pampelune, il se promène seul. En été il se rend à Abaurrea Alta. Aurevoir: résumé de l’entretien. |
| A12 | 00:27:08 00:27:28 |
Ils parlaient toujours en euskara. Lui prétend que le sien n’était pas le véritable euskara. |
| A11 | 00:25:25 00:27:08 |
Dans les villages il y a de moins en moins de gens. Quand il était jeune il y avait beaucoup d’enfants. Ils allaient tous ensemble à l’école, garçons et filles. Il allait seulement deux heures à l’école le soir et beaucoup d’autre faisaient de même, parce que durant la journée il y avait beaucoup de travail à la maison. |
| A10 | 00:22:34 00:25:25 |
Les amis de son âge restent au village. Pour ne pas s’ennuyer il va se promener. On doit lui rendre un hommage. Il ira à la messe et à l’hommage, mais il ne sortira pas davantage. Il n’a jamais aimé danser et même si la musique lui plaisait beaucoup, il n’a joué d’aucun instrument. |
| A01 | 00:00:00 00:08:00 |
Présentation. Comment était le village lorsqu’il était jeune : pas de route, pas d’eau. Quelques anecdotes : le loquet se rompit et ils restèrent à l’intérieur. Quelqu’un provoqua un incendie. Ils faisaient fondre la neige dans une jarre pour obtenir de l’eau. Ce que les enfants faisaient dans la crémaillère. L’enfant jeta le chien par la fenêtre.Ils travaillaient beaucoup alors, les enfants aussi. |
| Piste | Duration | Écoutez le fichier |
| IR-005-B | 32:04 |
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| IR-005-A | 31:50 |
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