Dialektologia

D-068

  • Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
  • Informateur: ResurrecciĂłn Arburua Irisarri
  • Chercheur: Joseba Olagaray Goyeneche
  • Thčme principal: Ma jeunesse.
  • Consultation: Libre
  • Publication: Limitée
  • Qualité sonore: Normale
Cartes Dialectes Cartes
Etxalar
Fragment Duration Sommaire
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Ils trouvent que le basque utilisé actuellement est difficile à comprendre. Il dit les mois. Il y a également des différences entre les villages. Ils gardaient les brebis à la frontière et là aussi ils avaient des problèmes.
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Avant même de savoir bien lire, le curé le faisait lire au catéchisme et à l’époque on était très respectueux des curés, on les craignait même. Il était souvent puni dans un coin et on leur disait qu’ils iraient en enfer.Ils chantaient tout en latin. Ils ont toujours vécu dans la craine, dans la rue, à la maison, et aussi à l’église.
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Parce qu’ils parlaient basque, ils souffrirent beaucoup avec les hispanophones. D’autre part, ceux de la rue (du village) et ceux des fermes étaient toujours séparés. Eux étaient les sots et ils ont toujours été les dindons de la farce.
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Durant la guerre, les soldats étaient dans la maison d’à côté et les officiers, sergents et sous-lieutenants étaient dans sa maison pour dormir. Ils avaient l’habitude de discuter et il apprit de nombreuses chansons : "Cara al sol" (15.06"-15.55"), chanson des carlistes (16.36"-17.15"), "Salta, salta caballito" (18.13"-18.30"), "Soldadito" (18.45"), autre chanson (20.47"-22.06"). Les couleurs des Phalangistes et des Requetes (volontaires carlistes). Elle était “Margarita” dans cette guerre.
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Ils étaient six frères et soeurs et les deux garçons s’échappaient pour ne pas aller à l’école. A l’école, il n’y avait qu’une institutrice pour beaucoup d’enfants, et par conséquent elle ne faisait pas beaucoup attention à eux. Les garçons et les filles étaient toujours séparés, les uns jouant à la pelote, les autres sautant à la corde.
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Ils avaient du linge courant. Les hommes accordaient une grande importance au costume pour aller Ă  la messe.
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Les maisons étaient grandes et ouvertes. Si on fermait la porte alors qu’on faisait du feu, la maison était pleine de fumée. Dans la chambre à coucher, plus il y avait de personnes, plus il faisait chaud. Les matelas étaient faits de laine de brebis et quand il n’y avait pas de couvertures, ils servaient aussi à se couvrir. En haut de la maison étaient stockés le foin, les pommes de terre, le mais, les pommes, etc.. Et en bas, les vaches, l’âne, les cochons et les poules. Les maisons étaient remplies de gens et d’animaux domestiques.
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A la maison, il y avait beaucoup à faire : s’occuper des frères et soeurs, donner à manger aux cochons, traire les vaches. Les tâches étaient réparties entre tous, le matin les plus grands commençaient pour que les autres puissent aller à l’école.
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Proverbes.
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Jeux: la petite poule aveugle, Ă  la chandelle, "marrak", saut Ă  la corde, osselets, cartes. Son premier et unique jouet.
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Les surnoms qu’ils se donnaient mutuellement. Quand elle était petite, la mère criait après les autres, pas après elle.
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Le frère aîné aimait la chasse et il voulait un fusil. Mais le père ne voulait pas lui acheter. Il sortit alors l’argent qu’il possédait et se paya le fusil. Il s’en fut à la montagne, un jour, pour chasser, les gendarmes sortirent et lui enlevèrent.Ensuite, il s’en fut à la guerre où il mourut.Ils punissaient la fille aînée parce qu’elle aimait montrer ses seins et qu’elle lisait la nuit. Le plus jeune entra dans un camion qui était en train de décharger et son père le punit, lui aussi.
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Au printemps, ils allaient avec l’âne chercher la nourriture des cochons. Ils passaient deux mois à la tailler. Etant la plus jeune, c’est à elle que revenait la mission de porter la nourriture, elle leur montait la nourriture dans un panier qu’elle portait sur sa tête. Ils mangeaient là-bas et une fois rentrée à la maison, elle devait accomplir les tâches de la soirée : nourrir vaches et cochons, couper le bois pour faire du feu. Pour le dîner, ils mangeaient les restes, du bon lait, des châtaignes, de bonnes pommes, de la charcuterie. A la fin, tous ensemble ils récitaient le rosaire, sans faute. Ils utilisaient du mais et des pois. Les curés et l’église d’alors n’étaient pas comme ceux d’aujourd’hui.
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Présentation. Alors que tout était prêt pour tuer le cochon, le matin, ils attendaient le tueur qui arrivait à pied du village avec les chiens. Toute la famille participait : les uns recueillaient le sang, les autres tenaient le cochon. Une fois mort, ils le brûlaient et le nettoyaient avec de l’eau tiède, pour le laisser sécher ensuite jusqu’au soir. Ensuite ils le découpaient et faisaient les boudins et le jour suivant les saucisses. Ils mangeaient les boudins accompagnés de cidre et de vin, et passaient la journée à se taquiner.Ils fabriquaient le cidre à la maison, avec machine spéciale. Ils mangeaient de la citrouille, du mais et des produits naturels de la maison.
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