Satrustegi

SN-007a

  • Date d'enregistrement: 1979-11-05
  • Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
  • Informateur: Bernardina Guindano.
  • Chercheur: Jose Maria Satrustegi
  • Thčme principal: Remèdes pour guĂ©rir. Coutumes de la Saint-Jean. "Ala humera, sarna fuera". NoĂ«l, bĂ»che. Cartes des rois.
  • Consultation: Libre
  • Publication: Limitée
  • Qualité sonore: Normale
Cartes Dialectes Cartes
Unzu
Fragment Duration Sommaire
A05 00:08:25
00:11:00
A Ilarregi, il y avait une guérisseuse, surtout des os, mais elle traitait tout. Elle se cassa la jambe quand elle était petite et c’est elle qui la guérit. Pour les brûlure, ils utilisaient le balsame. Pour les petites blessures et les infections, ils utilisaient un mélange qu’ils faisaient eux-mêmes avec de l’huile et des gouttes de cire d’abeille. Aux nouveaux-nés on plaçait des anges dans la ceinture.
A04 00:06:35
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Chez elle, au lieu de raconter des histoires le soir, ils apprenaient le catéchisme. Ils ne plantaient pas de mais, car de cette terre ensuite ne sortait pas un bon blé. Ils plantaient tous les deux ans et l’année où la terre reposait, ils plantaient de l’avoine.
A03 00:05:10
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Le curé la salua en euskara et elle répondit.
A02 00:02:00
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Dans le village ils étaient agriculteurs. Blé, orge, avoine, vaches, chevaux, juments, coqs. Marmite, fers que l’on plaçait autour du feu pour soutenir la marmite, poêle.
A01 00:00:00
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Personne de son âge n’a parlé euskara dans le village. Chez elle, l’oncle et la mère parlaient en euskara. L’oncle ne voulait parler qu’en euskara et elle dut l’apprendre. Son père ne savait pas l’euskara et elle devait lui traduire.
A07 00:12:15
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On disait que dans certains endroits on entendait des bruits dans les maisons, mais cela ne lui arriva jamais. Ils ne croyaient pas ces histoires de sorcières.
A06 00:11:00
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Ils avaient de la dévotion pour San Urbano et ils allaient à Gaskue. Il soignait les rhumatismes et le 25 mai on faisait une fête. Elle n’avait pas coutume d’y aller, elle s’y rendit seulement quand fut inaugurée l’église.
A08 00:13:37
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Le jour de la San Juan, ils emportaient des fagots d’herbe à l’église pour qu’elle soit bénie. Et ensuite, on les plaçait sur les portes pour être protégés de la foudre. Ils allaient aussi à une fontaine et l’eau devait être à la maison avant que le soleil ne se lève. La fontaine se trouve entre Anoz et Anocibar, et elle s’appelait “Angiriturri”. La veille au soir on faisait du feu dans chaque maison et on sautait en disant “Ogi (e)ta ardo Nafarrora, giri-giri martxo egun dela San Juan bezpera” (Pain et vin pour la Navarre, giri-gir martxo (?), aujourd’hui est veille de la Saint Jean). Le jour de Santa Lucia on allait à l’ermitage et on écoutait la messe.
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Le jour de Nöel on amenait des bûches pour Dieu, la Vierge et San José et pour chaque personne de la maison. On ne laissait pas le tronc offert à Dieu se consumer entièrement. Avec ce qui restait, une fois le feu éteint, le jour des rois on passait la fumée dans toutes les chambres. Le Jeudi Saint, le cierge offert au Saint était conservé toute l’année pour avoir de quoi manger. Le jour de San Blas, on gardait le pain et l’eau bénite toute l’année. La veille des Rois on jetait des cartes pour Dieu et la Vierge et les autres à chacun pour savoir qui serait le Roi. Quand sortait le roi des épées, on sortait à la fenêtre en disant “Vive le roi/la reine”. La veille des Rois on sortait avec les sonnailles.
A13 00:27:55
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A l’époque du fauchage, des faucheurs venaient de l’extérieur, généralement de la Ribera. Elle a connu le fauchage à la faucille tout d’abord, puis à la faux, ensuite à la faucheuse mécanique et finalement à la moissonneuse. Elle fauchait à la faucille mais n’utilisait pas de protection. Au début ils travaillaient avec les boeufs.
A12 00:27:13
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Les enfants étaient baptisés le jour suivant leur naissance et la coutume voulait qu’on leur donne le nom de leurs parrains.
A11 00:24:33
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Il y avait une coutume selon laquelle les parents arrangeaient les mariages de leurs enfants (ils décidaient qui se marierait avec qui). Son mari était son cousin germain et cela était décidé à l’avance.
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Durant le Carnaval, on recueillait de quoi goûter, mais il n’y avait ni déguisements, ni masques. On leur donnait du lard, des saucisses et des oeufs. Il y avait rassemblement de jeunes et ils élisaient le majordome. Le goûter se faisait chez lui.
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