Orreaga Ibarra

N-067

  • Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
  • Informateur: Nizeta Paris
  • Chercheur: Luis Javier Villanueva
  • Consultation: Libre
  • Publication: Limitée
  • Qualité sonore: Bonne
Cartes Dialectes Cartes
Arnéguy
Fragment Duration Sommaire
B04 00:06:55
00:11:25
Actuellement il est très difficile de trouver du travail. Le grand nombre d’étudiants à l’université. Faire des études ne garantit pas du travail. Etudes et avenir de l’enquêteur. L’envie d’étudier de Nizeta l’obligèrent à travailler pour pouvoir payer ses études. Aurevoir et remerciements.
B03 00:05:10
00:06:55
Elle préfère Arnéguy à Espinal, car c’est son lieu de naissance. Le marché du lundi de Saint-Jean-Pied-de-Port.
B02 00:03:55
00:05:10
Autrefois il y avait d’importantes chutes de neige : le col d’Ibañeta Ă©tait fermĂ© pendant dix jours, le courrier Ă©tait distribuĂ© Ă  pied. Quand elle vit la première chute de neige, elle eut peur, parce qu’à ArnĂ©guy il ne neigeait pas autant. Elle prĂ©fère la chaleur, mais la montagne plutĂ´t que la plage.
B01 00:00:00
00:03:55
Elle aimait beaucoup la musique mais n’apprit à jouer d’aucun instrument. Elle aime beaucoup l’accordéon. A la maison ils avaient une très grande radio et elle voulait toujours écouter de la musique. Ils avaient aussi un grand phonographe. Télévision, téléphone, voitures : le progrès.
A09 00:18:00
00:19:38
Carnavals : masques, "bolantak" (danseurs de Valcarlos). "Bolant dantza" et "Jauzi dantza" étaient dansées par des garçons. Aujourd’hui garçons et filles les dansent. A l’époque les soeurs des garçons qui dansaient les accompagnaient en autobus pour les aider à s’habiller.
A08 00:16:45
00:18:00
Ils allaient toujours aux fêtes de Valcarlos. Ils aimaient aussi beaucoup les fêtes de Pampelune. Les fêtes d’Arnéguy étaient aussi très agréables.
A07 00:15:45
00:16:45
Elle aime aussi les lettres mais elle n’en écrit que pour sa fille. Sa passion, ce sont les livres.
A06 00:14:26
00:15:45
A Noël, elle tomba et elle se fit mal au bras. Elle était sur une plaque de neige, un chien sortit devant elle et elle tomba. Elle a peur des médecins et ne va jamais les voir, maintenant non plus.
A05 00:12:45
00:14:26
A présent il y a une bonne bibliothèque dans le village. Quand elle arriva, il était très difficile de trouver des livres. Dès qu’elle a du temps, elle lit.
A04 00:08:55
00:12:45
Maintenant elle veut apprendre l’euskara unifié avec les enfants d’Espinal. Son mari ne sait pas l’euskara, mais son fils oui. Sa fille alla en France apprendre le français et elle sait l’euskara que lui apprit son grand-père,mais comme il est différent, elle ne veut pas parler avec les gens d’Espinal. Quand elle arriva au village, seuls les anciens parlaient en euskara et elle parlait avec eux parce qu’elle se débrouillait mieux en euskara qu’en castillan, c’est pourquoi ils se moquaient d’elle. Un jour, le curé, basque, la trouva en pleurs. Ce que lui dit le bon curé.
A03 00:07:25
00:08:55
Ses soeurs étudiaient et l’une d’elles alla en Angleterre et se maria là-bas. L’autre partit à New York. Elle avait peur de sortir et se maria avec un espagnol. Sa vie changea beaucoup. Elle a vécu plus de vingt ans à Espinal et maintenant elle est fixée là-bas comme si elle était née sur place.
A02 00:05:35
00:07:25
Elle se maria à vingt-cinq ans avec un espagnol.Après avoir passé le baccalauréat, elle partit chez une tante qui avait un bar à Saint-Jean-Pied-de-Port. Elle manquait toujours de liberté et elle devait rentrer à la maison à dix heures. Elle rentrait dans son lit mais quand ses parents dormaient, elle avait une petite lampe et elle lisait. La lecture a toujours été une passion pour elle.
A10 00:19:38
00:20:24
Son père leur enseignait les chansons de Xalbador et toutes les chansons en euskara.
A01 00:00:00
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Présentation. Quand Nizeta commença à l’école elle ne savait que l’euskara et à l’école ils devaient parler en français. La maîtresse les punissait : au premier qu’elle entendait parler en euskara elle donnait un petit objet. Si celui qui avait l’objet voyait un autre enfant parler en euskara il lui passait l’objet, et celui qui à la fin se retrouvait avec l’objet devait rester une demi heure supplémentaire. Elle resta à Arnegi jusqu’à ce qu’elle apprenne le français, ensuite elle alla à Saint-Jean-Pied de Port à la grande école. Là il fallait aussi qu’ils apprennent l’anglais et l’espagnol. Tous choisirent l’espagnol car ils l’entendaient en permanence à la frontière.Elle voulait continuer jusqu’au baccalauréat, mais ses parents, ne la laissèrent pas. La mère disait qu’une fille se perdait si elle n’apprenait pas à coudre et à faire les tâches domestiques. Elle voulait la liberté et c’est ce qui lui manquait.
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N-067-B 11:32
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N-067-A 20:28
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